Test veste trail – IXON ETNA

par Stéphane Camusso

Point clés de la vidéo :

  • Ixon Etna
  • Le Techwear
  • La polyvalence de l’Etna
  • Le design en couche
  • La demi-veste
  • Les poches
  • La poche Fidlock
  • Le blouson mesh
  • Les protections Fanom
  • Le fitting l’Etna
  • Airbag Ixon ?
  • La couche thermique
  • Alors, on aime ?

Test de l’Ixon Etna

Le Trail, c’est devenu trop facile. Sans parler de la moto en elle-même qui permet de plus ou moins tout faire, l’équipement qui va avec suit la même logique. C’est dingue ! Il fait trop chaud ? Pas un problème. Il fait trop froid ? Non plus. Il fait trop humide ? Pareil, pas de soucis. Ces équipements atteignent des sommets en termes de pratique et la veste dont je vais te parler aujourd’hui en est la preuve. Et en plus, elle se permet même d’avoir du style.

Si tu ne l’as pas reconnu, cette veste est l’Ixon ETNA, qui vient se placer comme le haut de gamme côté Trail de la marque française. Bon déjà, tu ne risques pas de la confondre avec un autre équipement avec son style techwear. Ça claque ! Hein, c’est quoi un techwear ? 

En gros ce sont des vêtements qui basent leur design sur leurs fonctionnalités, c’est même un mouvement de mode avant-gardiste concrètement. Le tout avec une esthétique légèrement futuriste qui n’est carrément pas commune dans le monde de la moto. Et en plus de lui donner un style que je trouve vraiment réussi, ça permet d’être un peu extravagant sur pas mal de petites features : demi-doublure étanche, poches aux formes originales ou encore la capuche amovible. M’enfin je vais revenir en détail sur tout ça.

Pour te donner une idée du spectre d’utilisation de cette veste Ixon utilise des petits indicateurs sur son site pour classer leurs équipements. L’ETNA est littéralement à fond sur tous les critères : chaud, imperméabilité, respirabilité, ventilation. Tout est à blinde. 

On peut donc l’utiliser pendant les grands froids en plein hiver, les grosses pluies d’automnes, ou les canicules estivales. Elle pourrait être pare-balle  et ignifugé que ça ne m’étonnerait même pas. 

Après dans les faits, tu t’en doutes surement, mais elle ne fait pas tout cela en même temps. Elle est désignée en plusieurs couches techniques et je te propose qu’on passe en détail sur chacune d’entre-elle en commençant par l’extérieur. Pas besoin de chercher bien loin pour trouver le premier point original de cette ETNA : la demi-veste étanche. 

Alors rassure-toi, elle n’est pas demi-étanche hein. Elle vient recouvrir la partie aérée en mesh de la partie principale de l’équipement. Elle commence donc au-dessus du vent et va jusqu’au bout des manches en incluant la capuche et le col qui remonte. 

Elle se fixe par le biais de fermetures éclairs au milieu du torse, dans le dos et aux poignets ainsi qu’avec un bouton pressoir sur l’arrière. Dans les faits, quand il ne pleut pas, je la porte par-dessus sans la fixer. Vu qu’il fait souvent frais le matin mais ultra-chaud dans l’après-midi, je privilégie la rapidité à une étanchéité parfaite. Par contre, quand il flotte, si tu ne veux pas prendre l’eau, il vaut mieux tout fermer.

La capuche amovible est fixée sur cette partie de la veste, et si tu as peur qu’elle vole dans tous les sens, pas d’inquiétude : elle dispose d’un système nommé Airflow qui laisse passer l’air pour la plaquer donc le dos. La demi-veste dispose de sangles d’ajustement au niveau des bras, des avants bras et des poignets et aussi de poches qui lui sont propres. D’ailleurs parlons en des poches de l’ETNA, Ixon a tapé un délire là-dessus.

Et un bon délire pour le coup. Hors doublure thermique interne, l’ETNA dispose de 11 poches sur la veste principale et 3 sur la demi veste. Rien que ça. En recevant la veste, je me suis demandé à quoi bon en avoir autant et il m’a fallu pas moins d’un trajet pour commencer à comprendre l’intérêt : l’organisation. Déjà, je ne met plus rien dans mes poches internes, tout ce que je porte est accessible facilement sans rien ouvrir.

Les poches ventrales sont comme posées par-dessus la veste, on peut donc y mettre des trucs sans que cela viennent appuyer sur le ventre. On retrouve la poche sur manche pour y caler une carte ou un badge de télépéage, des poches dans le dos dont une assez grande pour y caler la demi-veste, des poches étanches et une dernière poche un peu étrange, mais terriblement pratique : la poche Fidlock.

C’est celle qui à une apparence un peu étrange, en gros, c’est une poche étanche magnétique qui peut se manipuler à une main et qui se ferme toute seule. Le Trail c’est trop facile, je te dis. 

Du coup continuons sur la pièce principale de l’ETNA qui est donc la partie kaki. On a donc une veste mesh qui laisse passer tout l’air nécessaire pour rester au frais, sauf au niveau du ventre, mais vu que cette partie du corps n’est jamais exposée, ça ne change franchement rien par rapport à un mesh classique. On garde donc le côté pratique, l’aération en plus ! 

C’est aussi dans cette partie que sont intégrées les protections, qui sont d’ailleurs des Fanoms de niveau 2 : flexibles et aérées en plus d’être certifiée CE niveau 2. On a bien sûr la possibilité d’y caler une dorsale, mais aussi des protections pectorales pour ceux qui cherchent le summum de la protection !

Elle peut s’ajuster à la morphologie de son porteur avec des élastiques à tirer à la taille et en bas du ventre, car elle fit assez large dans son réglage initial. Perso, je l’ai laissée en configuration large, je n’aime pas trop sentir l’équipement coller à ma peau et ça ne casse pas spécialement le style de l’ensemble ! Et puis ça me permet de porter un airbag en dessous sans avoir à changer quoi que ce soit. D’ailleurs Ixon en propose quelques-uns… Mais gardons ça pour un autre sujet.

On arrive enfin sur la dernière couche, la doublure thermique pour quand ça commence à cailler. Là concrètement, on est en juillet et il doit faire quelque chose comme 15 degrés au réveil et 30 degrés au bas mot dans l’après-midi donc autant dire que je ne me suis pas amusé à la tester. Mais on parle d’une doublure qui m’a l’air particulièrement épaisse au niveau du buste, je doute que le froid pose un problème à l’ETNA, mais je pourrais vous faire un retour rapide sur nos réseaux quand la météo deviendra capricieuse, plus tard dans l’année.

Dans les faits, j’ai adoré utiliser cette veste Ixon, en plus d’être innovante, polyvalente et ultra-pratique, elle a un style qui la démarque vraiment de la concurrence. C’est clairement une veste que je conseille à ceux qui aiment l’aventure, qu’ils roulent Trail ou en Scrambler, je doute qu’on puisse être déçu par ce produit. Et puis grâce à son architecture en couches, pas besoin d’avoir un équipement d’hiver et un d’été : l’ETNA fait tout, elle le fait bien et elle fait même plus que ce qu’on pourrait en attendre. 

Le seul défaut avec ce genre d’équipement, c’est que le jour où tu as la flemme d’aller rouler, t’auras juste plus aucune excuse du style, il fait trop froid, chaud ou humide à dire aux copains. 

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